Un porno à sketches très étrange.
Il y a de bonnes idées, de belles scènes dans les rues déviantes de Paris des années 70, une ambiance plutôt envoûtante… mais ça reste un porno de l’époque, tout de même médiocre.
Donc on en ressort pas indemne. Les histoires sont un mélange de grotesque et de glauque (cannibalisme, nécrophilie), ce qui fait qu’on grimace tout en rigolant. Mais elles ont le mérite d’exister.
Les actrices ont toutes un look hideux. On a des costumes sortis du magasin de farces et attrapes, des maquillages de clowns, des danses vulgaires… bref c’est finalement ce qu’on veut voir en lançant Draguse.
Néanmoins je me suis imaginé ce film dans un cinéma porno de quartier, et me demandait qui aurait pu se branler devant des SS qui se godent avec des barattes à beurre sous des chants du 3e Reich.
En tout cas, enocre une trouvaille underground du Chat qui montre à quel point notre cinéma est encore plein de surprise…