Une gigantesque swimming pool party en pleine mer, entre ode à la liberté et plaisir charnel.

Une fois par an, le Dream Boat prend la mer pour une croisière comme on en voit peu. A son bord, plus de 3000 homosexuels venus faire la fête et des rencontres. Un voyage entre rêve et liberté, festif et charnel…

Pour la première fois, la croisière Dream Boat a accepté d’ouvrir ses portes aux caméras. Le réalisateur a suivi le temps d’une semaine cette gigantesque swimming pool party en pleine Méditerranée.

Tristan Ferland Milewski ne filme pas seulement ce moment festif et coupé du monde, il dresse aussi le portrait de 5 protagonistes venus des quatre coins de la planète et pour qui (pour certains), l’homosexualité est condamnée dans leur pays. Marek (un polonais), Dipankar (un indien), Ramzi (un palestinien), Philippe (un français) et enfin, Martin (un autrichien). Le réalisateur y aborde avec eux leur rapport à l’homosexualité, le regard des autres, le rejet aussi (de leur famille), la religion (qui bien souvent, les empêche de vivre et de s’exprimer), la recherche de l’amour ou encore le Sida.

Les soirées se suivent et ne se ressemblent jamais, chaque soir, le thème est différent, tout comme les costumes et autres accoutrements. La musique se fait entendre jusqu’aux lueurs du jour, chaque soir, c’est un night-club sur mer qui prend possession du paquebot, pour le plus grand bonheur de ces hommes à la recherche de l’amour et/ou de l’extase (quelques scènes de sexe viennent parfois se mêler la danse au milieu de tous).

Dream Boat (2017) offre une vision assez (voir même trop) stéréotypée de la communauté gay, c’est dommage car l’ensemble s’avère intéressant (bien que trop long), avec de beaux portraits.

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