Chouette découverte de cette petite bisserie de 1991 dont je n'avais jamais eu vent jusqu'ici.
Cela commence avec de la science-fiction qui traite d'un monde tellement invivable pour les humains, qu'ils doivent rester cloitrer chez eux sans jamais sortir de leur vie mais en vivant des vies parallèles à travers une machine qui une fois connecté au serveur de la compagnie via leurs ports situés au niveau de la nuque (qui se prolonge surement à l'occiput jusqu'au cerveau), faisant et pouvant faire absolument tout ce qui leur plaît, tout ce qu'ils peuvent imaginer vouloir être ou faire !
Un étonnant mélange ensuite s'opère en passant d'ambiance très science-fictionnel à d'un coup du postapocalyptique et très vite dans ce que j'aime appeler ; du post-apunk !
On y rencontre dans cette partie, le nouveau personnage dont on va suivre les péripéties et qui est interprété par Bruce Campbell.
Sans m'étendre beaucoup plus pour ne rien trop dévoiler, on oublie vite le côté aseptisé de la science-fiction clean et futuriste quasi-utopiste (dans un certain sens), pour un environnement des plus sales et craspec possible, c'est sombre, c'est boueux et vaseux, ça a l'air de méchamment puer, ça colle.... j'avoue les décors et la photographie du film rendent à merveille cette ambiance putride (un peu dommage que ce soit un assez petit budget, les matériaux peu cher se voyant pas mal).
Et le plus surprenant c'est que le film est par moment bien violent, trash et s'éclate totalement sur le gore sans aucune retenue... tellement qu'on peut facilement classer le film dans la catégorie de science-fiction horrifique, j'aurais prévenu les âmes sensibles.
Je regrette que le film soit un fort petit budget pour ses ambitions, ça paraît parfois bien cheap, mais au final c'est plutôt une bonne petite surprise à découvrir si on aime le genre postapo avec des cannibales.