Drifting par renardquif

-Film d'auteur hong-kongais, on suit une travailleuse sociale et une bande de SDF-junkies à laquelle appartient le personnage principal, c'est admirablement beau, touchant, du Tsai-Ming Liang version 2021 : La pauvreté crue, nue, mais belle, belle, belle, grande à tomber par terre; tous les personnages, hommes et femmes dans la débrouille des rues de Hong-Kong, sont incroyablement touchants, en fait, vrais, beaux dans leur faiblesse et dignes dans leur détresse. On voit une scène par exemple où la travailleuse sociale s'arrange pour organiser un appel-vidéo Skype entre un SDF et son fils devenu adulte et qu'il n'avait plus vu depuis son enfance, le personnage se mettant à pleurer d'émotion. Des choses comme ça, touchantes au possible.

-L'anti-Nomadland, on pourrait dire aussi. Le genre de films dont on se dit qu'ils ont assez d'humanité en eux pour changer le monde. Le cinéaste est jeune, c'est son deuxième long-métrage seulement (faut que je vois le premier); c'est prometteur tout ça, plus que prometteur, grandiose ! Tous les amateurs de films d'auteur doivent voir ça ! Chapeau, chapeau, ça me suivra à vie.