Tout est prétexte à mettre en scène un film de bagnoles, où s’entrechoquent virilité & tôle froissée

Dans un futur indéfini, un groupe de renégats appelé "les chevaliers noirs" sème la panique. Ils ont un juteux bizness qu’ils entretiennent avec les flics ripoux du coin. Leur crédo ? Faire du pognon sur les accidents de la route (ils se ruent sur le moindre accrochage et font main basse à la fois sur les carcasses des véhicules et sur les blessés). Mais leurs petites habitudes vont s’en retrouvées chambouler lorsqu’un petit nouveau débarque dans le game. Steve est veuf et à la recherche d’un job, sauf qu’il n’a aucune idée de l’endroit où il met les pieds…


Pour son premier long-métrage, Andrew Prowse ne cherche absolument pas à faire dans l’originalité et pompe allègrement un univers post-apo que l’on a déjà pu voir maintes fois ailleurs. Tout est prétexte à mettre en scène un film de bagnoles, où s’entrechoquent la virilité et la tôle froissée.


Des bolides customisés façon Mad Max (1979) et des bouseux avides de pognon qui ne reculent devant rien pour s’en mettre plein les poches. Sauf que tout ça c’est bien mince pour tenir la cadence pendant 90min. Alors pour pallier à cela, Patrick Edgeworth (le scénariste du nanar Le gang des BMX - 1983) y rajoute une histoire parallèle complètement futile, à savoir les salauds de beaux-parents qui veulent à tout prix récupérer leur petite fille, quitte à évincer le père.


Une intrigue à la ramasse, des personnages pas développés, des scènes d’action torchées sans la moindre conviction (l’interminable course-poursuite dans le hangar, donnant l’impression d’assister à une course de kart) et des acteurs peu convaincants.


Driving Force (1989) est typiquement l’archétype du film post-apo avec ses véhicules customisés et ses bad guys qui veulent en découdre. Malgré cela, il reste le plaisir (coupable) d’y retrouver Sam J. Jones (rendu célèbre grâce au nanar Flash Gordon - 1980), Don Swayze (frère de Patrick...), ainsi que le tout jeune Billy Blanks (TC 2000 - 1993 & Sans pitié, ni pardon - 1995) qui n’en était qu’au début de sa carrière nanardesque et n’obtient ici que deux lignes de dialogues et doit se contenter de faire de la figuration.


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le 21 janv. 2021

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