Drôle de seducteur est, je dois tristement l'admettre, ma première déception Gene Wilderienne.
L'idée à la base, n'était certes pas mauvaise. Un couple frustré monte à Hollywood, l'homme dans le but de devenir le plus grand séducteur du monde -et ainsi tirer un trait sur ses échecs liés à sa nervosité- tandis que la femme rêve secrètement de retrouver l'homme qui saura la faire vibrer : Rudolph Valentino.
Peu habitué à ce genre d'environnement et peu sûr d'eux dans leur quête respective, les deux époux font face aux boulettes et aux drames.
Soutenu par deux bons acteurs (sans oublier Dom Deluise), le film aurait pu devenir une. Elle petite comédie, mais il manque malheureusement quelque xhose que je n'arrive pas bien à définir. C'est trop ou trop peu. Les choses commençaient bien pourtant, et le film n'est pas désagréable. (Certaines scènes, comme lorsque Wilder papouille son voisin de train, sont d'ailleurs très sympas !)
Les mésaventures du couple son rigolotes et les deux sont touchants dans leurs rôles, mais chez moi la magie n'a pas prise. Peut être un peu la faute à Wilder ? (Oui, j'ose le dire). Lui qui peut être si drôle et si sensible en fait trop dans les grimaces, les roulements d'yeux et compagnie. Comme je le disais, c'est trop ou pas assez.
Chacun découvre l'autre et se découvre lui même, réalisant ses erreurs et ce qu'il est sur le point de perdre. Le final est d'ailleurs un bon résumé du film, à la fois touchant et plein d'humour tandis que la paix et la vérité se font jour.
Une petite comédie qui pourra bien occuper un dimanche automnal pluvieux, mais qui ne saurait réaliser avec les autres oeuvres de Gene Wilder.