Du rififi chez les hommes est un film très inégal.
Le film brille dans les scènes d'action, de fusillades et de braquages, dans lequel Dassin nous expose une immense maîtrise de la tension et de la mise en scène. La scène de braquage surtout est évidemment admirable, près de 30 minutes sans paroles ni musique, elle inspirera plus tard celle du Cercle Rouge, la scène est passionnante du début à la fin, les rebondissements sont multiples et inattendus, tout est clair du début à la fin, vraiment cette scène est magistrale.
De même, les fusillades sont plutôt réussies, même si elles ne le sont pas au niveau du braquage.
L'intrigue est très classique, simple, franchement peu passionnante, une histoire sur la vie des gangsters et le côté destructeur, tragique du milieu du banditisme. C'est classique mais franchement ça passe bien, le film est plutôt bien rythmé, on ne voit pas trop le temps passé.
Les personnages ne sont pas spécialement intéressants non plus, dans le quatuor les 2 italiens sont vite fait marrants, le père de famille est le personnage le plus attachant puisqu'il a un gosse et Jean Servais est chiant. L'antagoniste, le patron du cabaret ou de la boîte, est tout aussi insipide Les acteurs sont pas très convaincants non plus, ils présentent bien mais ça va pas au-delà quoi.
Franchement je trouve qu'il n'y a pas grand chose à en dire, la scène de braquage est très mémorable et c'est sûrement la chose que je retiendrais du film et j'ai l'impression que le reste de l'histoire n'est finalement qu'un prétexte pour faire ce braquage.
Un film de gangster sympathique mais j'en attendais plus.