Résumé
Ce deuxième film reprend très précisément là où le 1er s’était interrompu. Paul Atréides (Timothée Chalamet), soutenu par Stilgar (Javier Bardem) qui voit en lui un chef qui mènera les Fremen à la victoire alors que la plupart des guerriers sont contre lui, prépare sa revanche contre ceux qui ont détruit sa famille. Après avoir fait ses preuves au combat et chevauché un ver géant, Paul devient Usul et choisit, comme nom secret celui de Muad’Dib, la souris kangourou, un animal qui survit dans le désert.
Jessica (Rebecca Ferguson), ayant été forcée de boire l’« ’eau de vie » devient Révérende Mère. A son tour, Paul boit l’eau de vie qui aurait dû le tuer, et devient le Kwisatz Haderach. Reconnu comme leur chef par tous les Fremen, il prend leur tête et convoque l’empereur Shaddam IV Corinno (Christopher Walken) sur Dune, lance une attaque sur Arakeen, la capitale d’Harrakis. Ayant vaincu les Harkonnen et les Sardaukars de l’empereur, Paul défie Feyd-Rautha en duel et le tue. Il se proclame ensuite duc d’Arakis et, ayant obligé l’empereur à lui faire allégeance, il exige d’épouser sa fille, la princesse Irulan, rejetant de facto Chani (Zendaya), à laquelle il voue un amour sincère.
Le film se termine sur le départ de celle-ci, dépitée et la menace des grandes maisons qui refusent de reconnaître son leadership.
Mon opinion
Cela valait le coup d’attendre près de trois ans la sortie de ce film, plusieurs fois repoussée. Une réussite magistrale. Seuls, peut-être, ceux qui ne connaissent pas l’univers de Frank Herbert seront un peu perdus mais on ne peut rien pour eux. Bien que le film soit un blockbuster, il reste sobre dans sa mise en scène et aucun des effets spéciaux n’est superflu comme c’est hélas trop souvent le cas dans ce genre de films. Seule la bande son (de Hans Zimmer), peut-être victime du son Atmos, est par moments un peu trop envahissante. Mais le film n’est pas que cela et laisse la place à de très belles scènes dans le désert (des paysages naturels des Emirats Arabes Unis) qui tranchent avec les décors glacés empruntés à un mausolée futuriste italien avec une connotation très mussolinienne pour les endroits où évoluent les Harkonnen et l’empereur qui évoquent tous les totalitarismes d’Hitler à Poutine. Mais là encore, si Timothée Chalamet, incarne à la perfection le héros torturé qui doute de lui-même et de sa mission, on regrettera qu’à part Charlotte Rampling que l'on reconnaîtrait entre toutes grâce à sa voix impérieuse et glaciale, Javier Bardem et Zendaya, qui a un peu plus de présence que dans le premier opus, les seconds rôles soient si falots et interchangeables. Même Austin Butler, trop lisse pour incarner le psychopathe Feyd-Rautha n’arrive pas à la cheville de Sting dans le Dune de David Lynch.