D’une et de deux

Je ne vais pas voir Dune 2 pour son scénario, comme disait un vieux sage ; « le plot tient sur un post-it »

- Quoi quoi qu’est ce ? Me criez-vous déjà dans la face

Oui Dune c’est long, il y a 1 milliard de personnages, de maisons, de la politique, de l’écologie, de la religion et j’en pète.

Mais finalement on assiste juste à un colon qui arrive pour instaurer la démocratie en volant le pétrole à un pays sous développé, dans le premier film, à Dune 2, un bon gros pétage de câble de Paul Atréides (Anakin Skywalker/20) le héros brindille qui devient un dieu de la guerre !

Donc disons « le bien vs le mal », « les cow-boy vs les indiens », ça ne vous rappel rien ? Avatar peut être ? Je ne l’avais pas apprécié pour son histoire mais bien pour son univers et sa prouesse technique.

Et bien c’est pareil ici pour moi, Dune 2 c’est du grand spectacle avec un univers de dark sf cuit aux petits oignons, des images exceptionnelles, une maîtrise de la colorimétrie digne des plus grands, une bande son qui vous fait frissonner de plaisir (merci d’exister Mr Zimmer) et des costumes qui ne seront pas sans rappeler le film Kamellot d’Astier (oui Lancelot je parle de toi)

Et au même titre que Tolkien qui reste la référence de l’heroic fantasy, le roman de Franck Herbert est bien lui aussi un pilier de la SF, le matériau de base étant vu, vu et revu mais pourtant c’est le point de départ pour de nombreuses œuvres de SF moderne, c’est toujours bon de revenir à la source pour voir comment tout a commencé.

Conseil : ne regardez pas Dune 2 autre part que dans une salle de cinéma. Ça serait comme manger une raclette un 2 août au bord de l’eau, c’est bon mais on profite pas du bon cadre. Et je pense sincèrement que le cinéma (le lieu) existe encore aujourd’hui pour voir des films de Denis Villeneuve.