Un beau titre racoleur, surtout étant donné que toute la science-fiction (depuis Star Wars) a largement puisé dans Dune. Malheureusement, le film se prend tellement au sérieux que ça en devient très lourd. Le moment le plus comique survient lorsqu'un contrebandier peine à monter sa tente Quechua du futur.
Il y a de beaux décors, certains moments m'ont rappelé un voyage en Ethiopie et les églises monolithiques de Lalibela. Mais que c'est terne! J'ai ressenti plus d'émotions à travers le regard d'un bébé porté par sa grand-mère dans l'Empire de Dumont que dans n'importe quel plan de Chalamet ou Zendaya. Une fois de plus on regrettera de ne jamais voir la version psychédélique de Jodorowsky avec Moebius à la direction artistique : bien LSD , bien Pink Floyd.
Point plaisir : les deux droitards dans la salle qui ont tiqué lorsqu'ils ont découvert la provenance du pseudo Usul. Quelqu'un les avait prévenu que c'était l'histoire de colons qui bombardent des autochtones afin de piquer leur terre? A bientôt pour la partie 3.