Il était l’un des films les plus attendus de 2024, Dune : Deuxième Partie s’inscrit déjà comme l’un des meilleurs de cette année. Ce n’était pas facile, mais cette suite surpasse largement la première partie. Un succès à venir qui permettra sûrement à Denis Villeneuve d’avoir droit de faire la troisième partie.
Déjà, ça commence par la photographie. Elle est magnifique. On en prend plein les yeux. La colorimétrie permet de marquer encore plus les caractéristiques de chaque peuple. Elle donne du caractère à l’image.
En plus de ça, il a des scènes de combat épiques. Que ce soient les affrontements chevaleresques où les grandes batailles, tout est impressionnant. Il faut dire que la bande originale est signée Hans Zimmer. Avoir une musique aussi sublime qu’imposante aide à donner une autre ampleur.
Au-delà de son aspect esthétique, Dune : Deuxième Partie aborde des thématiques très fortes. La plus présente est la religion. A travers la croyance envers le prophète Paul Atreides, on voit comment d’un côté l’espoir suscité est important dans une lutte, mais que le fanatisme est une voix dangereuse. L’influence de la culture arabe est beaucoup présente que dans le premier.
Il y a aussi un aspect géopolitique. Les différentes parties s’opposent avec chacun leur vision. Le film ne veut pas faire le camp du bien contre le mal, seulement celui des intérêts divergents. Le jeu des manipulations se met alors en route.
Pour ne rien gâcher, le film arrive à créer de l’émotion grâce au lien entre Paul et Chani. Elle n’est pas trop présente, mais suffisamment pour faire naître une flamme. Cette relation est d’ailleurs utilisée pour agrémenter chacun des thèmes. Un tour de force remarquable.
Si Dune : Deuxième Partie impressionne, c’est aussi grâce à son casting. Il y a beaucoup de noms importants, mais aucun n’est inutile. On commence par Timothée Chalamet et Zendaya. Leur duo est impressionnant. Une alchimie naturelle se ressent et nous permet de vivre leur échange.
Les actrices et acteurs secondaires aussi sont incroyables. Austin Butler est fantastique dans le rôle de ce psychopathe. Dans un côté plus froid, Florence Pugh et Léa Seydoux font grande impression en Bene Gesserit. Une autre francophobe se démarque aussi en la personne de Souheila Yacoub.
Avec autant de qualité et d’intensité, les 2h45 passe à une vitesse incroyable.