Dans la tête de Denis Villeneuve, comme dans celle de Snyder, Nolan, Zimmer, c'est triste. C'est froid. Mais c'est propre et bien rangé.
Probablement le premier long-métrage produit par une IA générative de type SORA. L'effort est louable, mais subsiste toujours cette uncanny valley, on sent encore cette raideur, cette froideur dans les rendus. Il faut dire que pour le moment, pour éviter les bugs de collision et le mélange des objets proches et éloignés, il faut faire des prompts simples : les gens rentrent dans une pièce, les gens en sortent, il marchent de droite à gauche, et inversement, on cut à chaque phrase, tout le monde reste immobile et dit sa phrase. Beaucoup de voix off, à l'instar des anime de série qui économisent sur le cellulo.
Visuellement, on est encore sur les standards de ce que peux produire l' IA, en piochant dans tout ce qui a été fait précédemment. Mais on sait bien comment fonctionnent ces programmes, il ne faut pas s'attendre à des merveilles. Du déjà-vu, revu, réchauffé, mangé et chié.
Bref, "Les Chroniques de Riddick", à coté, c'est du Kurosawa.