Un peu comme Nikita, je trouve que Dune Warriors constitue un post-apo bas de gamme tout à fait honorable. Flirtant pas mal avec l'Heroic Fantasy en osant mixer des affrontements à l'épée parmi des flingages au fusil-mitrailleur, le film offre une galerie de trognes adorables, dont un Nick Nicholson en grande forme. Et pis y'a mon nouveau héros, Rick Hill ("Fast Gun"), en as du bricolage d'arme de guerre à partir de rien.
L'apocalypse ne semble pas avoir tout emporté avec elle, car les polos et les ballons de foot en cuir pullulent toujours. Elle a néanmoins autorisé que des gens puissent être jardinés à mort, ce qui est original.
Des dialogues marrants, comme lorsqu'on entend parmi la mise à sac du gang de méchants ce "les femmes et les enfants d'abord !". Pour une rassemblement de mecs crasseux, ça fait bizarre. J'aime aussi beaucoup la proposition qui est faite à un Dune Warrior capturé, de devenir "un objet de luxure pour les capitaines pervers" (et là, y'a Nick qui rigole grassement).