L'histoire de Dværgen : un nain kidnappe de jeunes filles (qui les appâte avec des jouets), qui seront enchaînées dans le grenier d'un ancien cabaret/motel tenu par sa mère pour être violées par des clients peu scrupuleux, et droguées avec de l'héroïne vendue par un vendeur de jouets qui s'appelle Père Noël. Mais quand un couple un peu trop curieux souhaitera poser ses valises dans l'antre de la perversion, les petites habitudes de notre famille maléfique va en être bouleversée.
L'introduction nous met dans le bain : notre cher nain avec son sourire Colgate vient poser un chien automate auprès d'une jeune fille dans la rue. Elle sourit, caresse le jouet, et se prend un bon coup de canne sur la nuque avant de s'évanouir pour se réveiller enchaînée dans l'immondice. Et à partir de là, tout s'enchaînera sans accroc, avec une certaine tolérance à l'égard du métrage. On devine parfaitement comment tout le film va se dérouler, et non aurons le minimum syndical. Mais après tout quand on regarde un film d'exploitation des bas fonds des vidéoclubs, ce n'est pas ce qu'on recherche ?
Il faut prendre tout d'abord ce film pour ce qu'il est : du porno grindhouse et non pas une série B d'horreur classique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus "trash" de sa catégorie.
Il faut dire que pour un porno, le rythme est là et on suit l'aventure jusqu'à la fin. C'est vomitif dans l'ambiance, avec cette musique lofi désaccordée... on se sent sale et voyeur d'observer ces filles enchaînées dans ce grenier qui ressemble à un égout. Basket Case passerait presque pour Mr. Propre.
On se demande même si la volonté, à l'instar d'un Thriller version intégrale, ces scènes de pénétration ne sont pas là pour renforcer le climat anxiogène... je préfère m'arrêter sur cette hypothèse.
Les amateurs de curiosités filmiques non identifiées spécialité WIP seront servis.