Vu à sa sortie, le film m'avait émerveillé, je me demandais comment je réagirais à une nouvelle vision, en sachant que j'avais été extrêmement déçu par une nouvelle vision de "Rencontres du 3ème type". Alors c'est vrai qu'en 82, le film produisit un choc, on n'avait jamais vu un truc pareil*… Mais le temps a passé… Je commençais donc la vision avec un scepticisme affirmé. Un quart d'heure après la magie opérait, évidemment il faut voir le film comme un conte pour enfant, sinon on passe à côté, quoi que certains contes pour enfants soient ratés (J'ai détesté Hook), pas celui-ci où tout est dosé correctement, avec un scénario intelligent, de bons rebondissements, et une musique géniale de John Williams. C'est aussi un plaidoyer implicite contre les racines du racisme, ici on ne rejette pas "l’autre" parce qu'il est différent, mais on essaie de le comprendre ! On pourra regretter quelques doigts de mièvrerie, mais c'est du Spielberg, il ne peut pas s'en empêcher, du coup E.T. n'est peut-être pas le chef d'œuvre qu'il aurait pu être mais il en reste bien proche.
- quoiqu'en 1971, le québécois Bernard Gosselin réalisa un film intitulé "Le martien de Noël" qui nous raconte dit-on une histoire très proche, mais l'audience du film est restée confidentielle