Je ne me rappelle pas avoir regardé "E.T." durant ma tendre enfance, c'est donc du haut de mes 22 printemps que je me plonge dans cette histoire, et quelle belle histoire.
Steven Spielberg est un homme que j'admire beaucoup, il est l'un des rares qui réussi le temps d'un film à me faire retomber en enfance. Bien que n'ayant pas découvert "E.T." plus jeune, cela ne m'a pas empêché d'aborder le film comme un petit garçon de 7 ans. C'est beau, bordel que c'est beau, même si ça beaucoup vieillit, au contraire c'est une histoire qui a du charme grâce à son côté désormais kitch. Pour l'époque il faut avouer que ce petit être venu de l'espace était vraiment très bien articulé, une belle marionnette, de la belle technique mise au service d'une si jolie histoire.
Evidemment c'est plein de bons sentiments, mais c'est aussi là toute la magie dont seul Spielberg détient le secret. Celle qui parle à la famille, aux enfants, aux ados, aux adultes et pourquoi pas aux séniors, le réalisateur est avant tout ici un grand conteur qui possède un sens de la mise en scène et un regard léger sur les coïncidences de la vie.
Spielberg est un peu comme un enfant qui s'amuse en racontant des histoires, et "E.T." est certainement l'une des plus belles qu'il ne nous a jamais narré.