Bon appétit !
Échappé de l'escarcelle de Roger Corman, Paul Bartel, réalisateur de Death Race 2000, n'a pour autant rien perdu de son mordant avec Eating Raoul ! Et ça commence très fort avec un portrait guère...
le 2 juil. 2016
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On est clairement ici dans un petit film fauché de série b, il faut dire que Paul Bartel n'a pas réussit à trouver le financement nécessaire pour réaliser son film comme il le souhaitait. Il l'a proposé à Corman mais celui ci n'était pas intéressé, Bartel a donc financé lui même ce film tout en sachant qu'il n'aurait pas le rendu visuel qu'il aurait voulu. Mais quand le réalisateur de Death Race 2000 est aux commandes on ne peut pas s'attendre à avoir quelque chose de fondamentalement sérieux et c'est le cas ici. Même si son sujet aborde tout un tas de choses sérieuses, il les traite toujours avec une certaine dérision, alors ce n'est pas aussi bien que Death Race 2000 que j'ai adoré, mais ça reste tout même grandement sympathique. Eating Raoul suit le principe de l'auberge rouge, un couple désargenté va se rendre compte que le sexe est un bon moyen de faire rentrer de l'argent rapidement dans leurs poches. Ils vont ainsi attirer les clients avides de fantasmes pour les tuer et les détrousser. On est dans la farce c'est par ce biais que Paul Bartel égratigne les travers de l'homme. Une comédie hautement sympathique qui reste grandement recommandable, même si elle ne marque pas autant que Death Race 2000.
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Créée
le 24 mars 2016
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