Pour de nombreux cinéphiles ayant grandi dans les années 80-90, les films Amblin (type Gremlins, Goonies, Retour vers le futur, ET,...) représente le sommet du divertissement de masse. A la fois populaire, intelligent et bien fait, ces films ont marqué toute une génération de cinéastes qui cherche maintenant à leur rendre hommage. C'est ainsi qu'en 2011, JJ Abrams nous offrait "Super 8", recyclant la formule a merveille et rappelant à de nombreuses personnes le charme des films Amblin. Alors après cette excellente surprise, il va sans dire que "Echo" semblait alléchant : scénario typique du genre, extraterrestres, banlieue en danger, groupe de gosse stéréotypés. Tout était là pour livrer un divertissement rafraîchissant et de qualité. Seulement voilà, Dave Green a fait le choix du found footage pour son film, le reléguant tout de suite à la catégorie "film inregardable". En effet, peu importe un scénario sympathique et des personnages attachant (même si ici c'est pas toujours le cas), si le film est filmé caméra au poing, tremblant en permanence et provoquant agacement et migraine aux spectateurs, il dévient un produit bas de gamme, sans intérêt. Du coup, dès les première minutes, on commence a en avoir marre de ce pseudo brisage du 4ème mur éculé depuis "Blair Witch" et les 900 minutes qui suivent paraissent longue et éprouvante.
Bref, "Echo" avait tout pour réussir sauf une vision cohérente du genre. Un ratage complet a éviter pour quiconque à un jour vu "ET".