Une jolie surprise surgie de nulle part
Le synopsis : quatre gamins, amis depuis toujours, que le destin va séparer pour la première fois, trouve un petit extra-terrestre recherché par les autorités. Va s'en suivre une aventure riche en rebondissements pour lui permettre de regagner sa planète.
Dans un démarche similaire au Super 8 de J.J. Abrams, Echo lorgne du côté des années 1980-1990 et des classiques de Spielberg (comment ne pas penser à E.T. ?) mais également du côté de ses films d'aventures de gosses qui sont devenus cultes pour les enfants devenus adultes qui les regardaient comme Les Goonies ou Maman j'ai raté l'avion.
Pour ma part ces films me parlent toujours autant que pendant mon enfance, à ceci près que mes exigences de qualité ont augmenté avec le temps.
Mais quand c'est bien fait, je valide avec plaisir, et c'est le cas de Echo. C'est loin d'être un film parfait, certes, comme en témoigne l'usage un peu facile du found footage (caméra embarquée) qui évite de trop se casser la tête avec la réalisation, bien que ce choix soit légitimé narrativement par l’obsession quasi maladive pour les caméras d'un des protagonistes.
En fait, ce film m'a eu sur son aspect « films de (jeunes) potes ». On peut même dire que c'est l'élément central et que Echo le petit alien n'est qu'un aspect secondaire, une petite mascotte qui accompagne tout autant qu'elle motive cette dernière aventure avant le grand déménagement. Elle fera plaisir aux enfants mais pour les plus grands c'est surtout l'aspect nostalgique qui l'emportera : le rappel des chasses aux trésors à bicyclettes et autres merveilles d'imagination infantile.
Puisqu'il est évident qu'on ne pourra pas éviter la comparaison, Echo réussit mieux que Super 8 à mon sens, même si je ne saurai trop dire pourquoi... Sans doute les acteurs sont-ils meilleurs. Sans doute aussi que le parti-pris plus intimiste, presque « esprit de Noël » (oui, en juillet, j'en ai rien à faire !) triomphe-t-il sur le gros budget et l'aspect blockbuster du film de Abrams.
Sans doute aussi que le film de Dave Green bénéficie d'un bel effet de surprise : puisque le film est arrivé sur nos écrans (en tout cas sur le mien) sans promotion aucune et s'est invité à la fête estivale sans s’annoncer.
Et ma foi ça fait plaisir !
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