Lacogne et les Gendarmettes.

L'Or de Babylone est réalisé conjointement par les cinéastes Seijun Suzuki (Le Vagabond de Tokyo) et Shigetsugu Yoshida (Les attaquantes) en 1985, un troisième long-métrage d'animation centré sur le personnage culte du gentleman-cambrioleur, Edgar de la Cambriole après les excellents premiers chapitres, Le Secret de Mamo en 1978 & Le Château de Cagliostro de 1979. Le film met également en scène les associés d’Edgar, Jigen et Goemon, sa concurrente sexy Magali, ainsi que son ennemi juré, l’inspecteur Lacogne d’Interpol.

Il va surement encore picoler du cognac !

Edgar, toujours preneur de bons plans, entend parler d'un trésor immense enfoui quelque part sur Terre : l'or de Babylone. Depuis Alexandre le Grand en passant par Napoléon, tous les grands tyrans de l'Histoire ont cherché à récupérer ce magot, mais en vain. Lupin est pourtant sûr de pouvoir le trouver, lui, grâce au tuyau que lui donne une vieille femme, Rosetta, qu'il rencontre dans les rues de New York. Malheureusement pour notre cambrioleur préféré, comme à chaque fois, l'inspecteur Lacogne n'entend pas le laisser libre de ses mouvements, et encore moins la mafia new-yorkaise, qui court elle aussi après le trésor !

À Babylone, le trou noir t'attend !

Cet opus est souvent considéré comme étant l’un des moins réussis de la franchise. L’animation est bien inférieure au précédent film, Le château de Cagliostro, l’un des réalisateurs du film, Seijun Suzuki, n’appartient pas à l’industrie de l’animation japonaise mais est plus connu pour son travail dans le cinéma d'action live japonais et l’humour déjanté du film est plus prononcé qu'à l'habitude et a de quoi décontenancer car malgré de bonnes séquences d’action et une animation correcte, le récit part en cacahuète. Cependant il y a toujours le compositeur attitré Yuji Ohno et la version française est par contre d'un niveau assez bon.

Pas la tapette chef !

La veste rose d'Edgar ! Avec la troisième série TV (Lupin III, Part III), c'est la seule et unique fois qu'Edgar porte sa veste rose. Le film et la série ont été réalisé durant la même période avec un design assez proche. L'abandon total par la suite de cette veste rose dans la franchise s'explique par son impopularité.

Mon sabre ne peut couper la fleur fragile !

Bas les masques minables !