(...) Cette sélection a fait la part belle à l’animation en nous proposant Edmond de Nina Gantz, mon coup de cœur de la sélection, dans lequel un homme aux penchants cannibales, alors qu’il se dirige rocher à la cheville à un lac de montagne, entame un voyage à travers ses souvenirs. D’une grande poésie, le film réussit à toucher là où ça pince. Triste, touchant et cynique à la fois, il nous raconte l’histoire de cet Edmond qui a vécu incompris à cause de son fétiche bizarre. La fluidité de l’animation, et les transitions soignés entre les différentes séquences font de ce film un voyage temporel romantique. De plus, la technique utilisé est à la fois rêche mais soyeuse, dense mais fragile, apportant une charge émotionnelle encore plus grande à ce petit grand film. (...)
Tiré du journal du festival du PIFFF 2015 : lire l'article entier sur mon site...