Le biopic n'est pas un genre facile à apprécier tant il tombe souvent dans de nombreux travers : paresse de la mise en scène, regard souvent hagiographique sur une personnalité, etc...
Ici le documentariste Peter Watkins s'essaie au biopic du peintre norvégien Edvard Munch avec un succès qui a dépassé mes maigres espérances. En effet, Watkins évite l'essai du biopic classique et ronflant en livrant une vibrante analyse de l'artiste mais de l'homme dans une société conformiste de la vieille bourgeoisie scandinave.
En évoquant l'enfance de Munch, il essaie de comprendre la douleur qui habite les tableaux du peintre (décès de sa jeune soeur et de sa mère de la tuberculose, lui aussi faillit en mourir).
En montrant un artiste en butte avec les critiques malgré un acharnement de sa part pour tenter de se faire reconnaître du milieu, le réalisateur dresse un autoportrait convaincant.
Une oeuvre dense et imposante, méritant de faire partie des classiques du cinéma.
Cinephage01
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le 17 août 2012

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