Qui vole un œuf...
Après une malheureuse rencontre avec un volatile, une jeune fille ramène un œuf dans sa chambre pour s'en occuper. Ce dernier grossit dans des proportions inattendues et éclot en donnant naissance à...
Par
le 4 mai 2022
9 j'aime
2
Egō, de la réalisatrice Hanna Bergholm, est un cauchemar finlandais de body-horror et de passage à l’âge adulte. Le film est centré sur Tinja (Siiri Solalinna), une jeune fille de douze ans qui ressent le poids de la perfection. Sa mère (Sophia Heikkilä), que l’on appelle seulement Mère, a forcé Tinja à faire de la gymnastique afin de créer une image idéalisée d’une famille parfaite pour les vidéos de son blog sur YouTube. Mère se soucie davantage de l’image en ligne qu’elle cultive soigneusement que de la réalité de sa famille. Mère et Tinja portent toujours des robes blanches en dentelle assorties, tandis que le frère Matias (Oiva Ollila) et le père (Jani Volanen) portent des chemises assorties. Tinja trouve un oiseau blessé dans les bois et l’écrase avec une pierre pour mettre fin à ses souffrances. Il y a à proximité un nid contenant un œuf d’oiseau que Tinja croit appartenir à l’oiseau qu’elle a tué. Elle ramène donc l’œuf chez elle pour le faire éclore et l’élever. Elle découpe son ours en peluche pour créer un nid artificiel pour l’œuf. L’œuf commence à grandir et finit par donner naissance à une créature terrifiante qui, en vieillissant, commence à ressembler à Tinja.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-ego-rage-adolescente/
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2022 l'année de l'inconnu [See in Kino]
Créée
le 26 avr. 2022
Critique lue 217 fois
D'autres avis sur Egō
Après une malheureuse rencontre avec un volatile, une jeune fille ramène un œuf dans sa chambre pour s'en occuper. Ce dernier grossit dans des proportions inattendues et éclot en donnant naissance à...
Par
le 4 mai 2022
9 j'aime
2
Drôle, surprenant, joliment réalisé et parfaitement rythmé, Egō est une fable fantastique légèrement mâtinée d'horreur qui développe une profonde métapho-- Ok, je ne comprends rien aux métaphores,...
Par
le 3 févr. 2022
6 j'aime
2
Ennuyant.L'idée de base est bonne mais on sent que l'auteur n'a pas grand chose à proposer autour de ce concept. De plus l'auteur joue une mauvaise carte avec la finalité de cette évolution : rien ne...
Par
le 31 mai 2022
5 j'aime
Du même critique
La carrière d’Aretha Franklin, comme sa voix, est impressionnante et mémorable. Pourtant, au-delà de sa célébrité, elle était aussi une personne qui a lutté contre la maladie mentale, une enfance...
Par
le 8 sept. 2021
8 j'aime
Pourquoi les studios ne font-ils pas plus de films comme Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? C’est le type de long-métrage qui peut plaire à tout le monde, du cinéphile occasionnel aux...
Par
le 28 déc. 2020
8 j'aime
Les cinéphiles occasionnels, et peut-être même les plus dévoués, ceux qui essaient de suivre les tendances mondiales, peuvent entretenir des malentendus sur le cinéma iranien, pensant qu’il divise...
Par
le 27 juil. 2021
6 j'aime
2