Une belle couvée
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon...
le 19 avr. 2022
9 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon. Quelques minutes après, la jeune fille, véritable centre de gravité du film, sera attirée dans les bois jouxtant sa maison et découvrira le pauvre oiseau noir, à l'agonie. Elle abrègera difficilement ses souffrances avant de découvrir, délaissé tout à côté, un œuf, qu'elle choisira d'emporter avec elle puis de préserver, dans le secret de sa chambre... Il serait dommage d'en révéler davantage pour ne pas porter atteinte au plaisir modeste que réserve la découverte de ce film délicatement surprenant, dont le récit concis nous révèle ses cartes tranquillement et avec assurance, malgré un scénario finalement assez mince et fragile. Pour situer ce film étrange, on pourrait se creuser la tête et citer pêle-mêle quelques titres : E.T., pour la relation exclusive et cachée que noue un temps l'ado avec la créature, Black Swan, pour l'aspect dévorant de sa pratique sportive (encore que...), Canine, pour la peinture acide de cette famille nordique faussement parfaite, Grave, pour le regard féminin porté sur cet énième passage sanglant à la maturité où body horror s'accorde encore avec coming-of-age, ou même le récent Pixar Turning Red avec lequel Egō semble partager une étonnante similitude (et j'éviterai de nommer le grotesque Malignant par respect pour le travail de la réalisatrice finlandaise) mais, en dépit de toutes ces associations plus ou moins lointaines, farfelue ou forcées, le film dégage une vraie singularité...lire la suite de la critique.
Créée
le 19 avr. 2022
Critique lue 1.3K fois
9 j'aime
D'autres avis sur Egō
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon...
le 19 avr. 2022
9 j'aime
Drôle, surprenant, joliment réalisé et parfaitement rythmé, Egō est une fable fantastique légèrement mâtinée d'horreur qui développe une profonde métapho-- Ok, je ne comprends rien aux métaphores,...
Par
le 3 févr. 2022
6 j'aime
2
Ennuyant.L'idée de base est bonne mais on sent que l'auteur n'a pas grand chose à proposer autour de ce concept. De plus l'auteur joue une mauvaise carte avec la finalité de cette évolution : rien ne...
Par
le 31 mai 2022
5 j'aime
Du même critique
Un scénario classique ! Deux potes venus de Londres partent en week-end à la chasse dans un coin reculé d’Écosse. Là-bas, un accident de chasse terrible va bouleverser tout leurs plans... Impression...
le 11 août 2018
10 j'aime
3
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon...
le 19 avr. 2022
9 j'aime
Vous vous souvenez de cette scène du Dîner de Cons et, plus précisément, de ce que Pierre Brochant pense du Petit cheval de manège ? "Très mauvais, quelle importance". Eh bien Doctor Sleep, c'est...
le 2 févr. 2020
8 j'aime
4