Une belle couvée
Dès sa scène d'introduction, amusante et inattendue, tout est là et le décor est planté, tous les éléments qu'explorera par la suite la cinéaste sont réunis, ne demandant qu'à éclore pour de bon...
le 19 avr. 2022
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Vous savez, cette vieille tromperie des dieux qui ont montrés à Léda l'amour comme un aigle prédateur et l'abuseur comme un beau cygne blanc. Un œuf et des jumeaux, 'Ego', un joli conte horrifique, reprend cette confusion des apparences avec un volatil plutôt burtonesque mais très aimant et une famille en porcelaine et dentelles qui cache des liens toxiques. Mutations des corps et des sentiments. Pénible de s'aimer soi-même quand sa mère est amer. L'égo se reflète dans le miroir des vanités et par la souffrance et la tristesse façonne sa descendance à son image.
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Créée
le 5 mai 2022
Critique lue 13 fois
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