L'intérêt du film tient au fait qu'il joue sur plusieurs registres : la danse est assimilée à l'érotisme voire à la prostitution, mais la danseuse est aussi une mère célibataire car abandonnée par l'homme riche qui l'a mise enceinte.
On a droit aux clichés sur les charmes vénéneux de l'Orient fantasmé : les gitanes habitent un terrier [37'44], l'Alhambra est débarrassé des Maures, c'est-à-dire des Arabes chassés d'Espagne par la Reconquista en 1492.
La mise en scène, plus originale que le scénario, et la musique extradiégétique, rajoutée après coup, apportent quelque chose.