EL REINO : Au Royaume des Magouilles, les chemins sont sinueux..

Je ne suis sans doute pas assez au fait des arcanes de la vie politique en géneral et du paysage espagnol en particulier...Neanmoins quand on me raconte une situation, meme complexe, avec un minimune de clarté et de coherence..en general, je comprends. Là? rien, niet? Larguée des les premières minutes..une musique à couper au couteau m'indique que la situation est grave et tendue..Précipité dans un panier de crabes qui crient au "sauve-qui-peut" le spectateur ne sait ni ou il va, ni qui suivre...Des incises de plans de restaurants bruyants et braillants, ou de parties de pêche et bronzage sur yacht avec femmes et copains, nous donnent vaguement une atmosphère de Maffia, on sent qu'on est invité chez des cousins de maffieux qui ont des secrets à évacuer. mème si on prononce davantage le mot parti que le mot famille..) Néanmoins, tout est confus, fouillis, on assiste à un jeu de patate chaude avant que l’intérêt ne se focalise sur le mouton noir, celui qui va payer pour les autres (l'acteur,excellent, est une sorte de François Cluzet espagnol) et que ce dernier se livre à des actions plus improbables les unes que les autres pour sauver sa peau : Récupérer des documents dans une villa en Andorre occupée par la fille de son principal accusateur et une bande de jeunes vaseux alcoolisés et vaguement agressifs...fuir en voiture et échapper à un accident très spectaculaire qui aurait tué Robocop lui meme, et se faire "baiser" sur le fil, lors d'une émission télévisée, par une journaliste amie qui se révèle perfide et aux ordres... ON A LES MENINGES EN EBULLITION et en meme temps envie de dormir : PROUESSE !! Ce chef d’œuvre est à prescrire aux afficionados de cluedos prétentieux et a proscrire aux ames simples.