Elefante Blanco : entre documentaire et fiction
(...) Mais il faut bien avouer que le film manque de rythme, la narration est parfois très longue et les actions très courtes. Il y a peu de rebondissements dans le film : presque tout est prévisible. Un peu décevant pour le réalisateur, enfant chéri de Cannes – où il a été en Compétition en 2008 avec Leonera – qui ne fait pas cette fois l’unanimité. Même si le tableau qu’il dépeint sans concession est saisissant, la partie fictionnelle du scénario sonne un peu faux. Entre documentaire et fiction, le mélange, ici, ne prend pas vraiment.
Alors, que manque-t-il, à ce très bon film ? Peut-être un peu de mystère. On peut faire un film réaliste tout en préservant le mystère. Un bon portrait de la société argentine de ce début du XXIème siècle.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.