Elevator fait parti de ces films "t'es pas cap" qui sont sortis récemment ("Buried-t'es-pas-cap-de-faire-un film-avec-juste-un-mec-dans-un-cerceuil","Phone Game-t'es-pas-cap-de-pas-sortir-la-caméra-de-la-cabine", et j'en passe les "Fermats-'s room", "Brake" et autres "Frozen").
Elevator aurait pû être de la même qualité que les films cités ci-dessus (même si c'est pas l'Everest, non plus) mais il s'entache de plusieurs défauts qui l'empêche de s'élever ( vous me direz: pour un ascenseur bloqué en même temps... c'est normal).
Tout d'abord, je me permets de préciser que les personnages sont d'un caricatural peu commun: l'arabe, le golden boy, le riche, le juif, la blondasse, le gros, la bombasse, la vieille et la gamine. Je me permets de mentionner ce défaut car je suis d'habitude peu sensible à cet argument. Mais là, il m'a semblé que les personnages ont été trop vite écrits.
Leurs dialogues aussi par la même occasion. Les tensions qui naissent entre eux sont par ailleurs bien peu convaincantes (tensions racistes, histoires de coucheries,...). Mention spéciale à la morale anti-libéralisme qui dure environ 4.2 secondes dont l'argumentation est digne d'un élève de CM1.
Mais je terminerai cette critique par ce qui m'a le plus déçu dans ce film. Son manque d'ambition flagrant au niveau de l'histoire. Oh, rassurez vous, je ne vous raconterai pas comment se termine ce film mais plutôt comment il ne finit pas. Pas de surprise, de twist. Rien d'imprévisible n'arrive comme dans les longs cités au début de mon argumentation. Le film se termine sans émotion. Dommage car le décalage In/Out dont on goûte à peine en voyant l'équipe de sauvetage vers la fin du film aurait pu servir à en apporter davantage.
Bref, pas de quoi casser des troncs d'acacia. Je vous recommande l'un des films des nombreuses listes "Huis clos" remplies de films plus intéressants que ce plat "Elevator".