gênant
L'image et la direction d'acteurs sont très insuffisantes. Film gênant par l'accumulation de défauts. Un son mal étalonné, qui fait que souvent on ne comprend pas certains acteurs (Lika Minamoto)...
le 6 oct. 2024
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Vu au festival de Strasbourg en avant-première. Un film narcissique et pervers, essayant de plagier désespéramment des scènes et des structures de SF, tout en se cachant derrière l'étiquette répétée et providentielle de "vision personnelle" de genre du CNC. Le personnage féminin de Cassandre "Cass" n'a aucune autre existence que celle d'être la projection fantasmée par le réalisateur d’un féminin dominé : elle affronte une apocalypse et, à part l'information qu'elle travaille pour des polyhandicapés (grotesque et bien pensant ... comme si ça apportait de la profondeur narrative,... on rêve ! ), le scénario ne lui attribue ni famille ni amis, ni frère ni parents - il n’est sûrement pas intéressant de s'attarder sur le personnage qui n'est qu'une image narcissique du réa - ; alors que le personnage de Anx (l'"anxieux",... des jeux de mots immatures tout le long du film..., comment peut-on sérieusement écrire un scénario pour gogos à ce point !), lui, peut souffrir de la perte de sa mère etc... ! Bref quelle vision inégalitaire et limitée de ce qu’est une trame narrative complexe...! Un film écrit par un homme sans aucun souci ni des autres ni de la femme qui sert uniquement de fantasme de sa propre insatisfaction sexuelle (qui est la scène inaugurale du film) ; l'amour prétendu est ici un moyen égoïste de l'homme dominant pour calmer ses angoisses dans le film (scène du placard) et la jouissance de la femme est celle de l'angoisse. Le film penche entre le Z, l'expérimental, la grande SF ou Lynch dont il n'est qu'un microscopique plagiat immature. De plus, dans ces moments expérimentaux, ce n'est même pas ici une vision de réa mais un trip fait par pure facilité avec des générateurs d'image IA en Fx banals, vus cent fois. Le film commence et finit par des images générées par IA sans originalité ni personnalité - avec des fractales - pipeau philosophique - alors qu'au début et à la fin on demande justement quelque chose de personnel. S'il n'était que mégalo, ce ne serait pas un défaut, mais c'est un film mal écrit, hyper-prétentieux, sans valeur philosophique ; du philo-pipeau. Prenant largement ses spectateurs ou son producteur pour un con, tout est grotesque: "bigbrotherhood" (quelle subtilité pour qualifier la vidéosurveillance !)...
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le 2 oct. 2024
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