Elia Suleiman pâlement copié
Je sais qu'il 'est politiquement incorrect de souligner la faiblesse d'une grande partie des films provenant de certains "petits" pays, qu'il est de bon ton d'en vanter la poésie, la faculté à filer la métaphore ou je ne sais quoi encore.
Il y a selon moi dans cette posture un certain dédain de l'homme occidental vis-à-vis de cet "autre monde", et c'est pour cette raison que j'ai toujours considéré que ces films devaient être jugés comme les autres, donc sans complaisance.
Alors quand un j'ai l'occasion de voir un film palestinien, j'en suis ravi, mais quand celui-ci est faible, je le dis. Et malheureusement ici impossible de ne pas déplorer l'absence totale d'idées de cinéma. Rani Massalha fait du "à la manière de" Elia Suleiman mais n'en possède visiblement pas le dixième du talent, et nous pond une fable bien laborieuse et gentille, tellement gentille...