On ne va pas y aller par quatre chemins, à la vue de la bande-annonce j’avais vraiment l’impression d’une nouvelle version de Man on Fire (Scott ou Chouraqui, faites votre choix). Un garde du corps, ancien des forces spéciales, qui redevient une machine à tuer pour sauver la gamine dont il devait assurer la protection, c’était clairement le pitch des deux premiers films.
Mais, même si on retrouve beaucoup tout ça dans ELYAS, il y a un petit truc en plus (décidément…) qui fait toute la différence. Les troubles psychotiques dont souffre le personnage principal, brillamment incarné par un Roschdy Zem qui semble pouvoir tout jouer, font que le spectateur est souvent dans le doute sur la véracité de ce que raconte le héros. Ça ne va pas forcément bien loin, mais cela suffit à apporter une profondeur et une touche originale bienvenue.
Pour le reste, le fan d’action ne sera pas déçu. Le rythme est soutenu et les séquences s’enchaînent sans temps mort.
Sans briller par son originalité, ELYAS remplit son contrat de film d’action et n’a pas à souffrir de la comparaison avec la production US actuelle.