J'avais plutôt apprécié District 9 et son apartheid d'extra-terrestre, et je n'avais pas pris le temps de regarder Elysium. Au premier regard, il faisait penser à un mélange de Gunnm et de Halo. L'espoir d'un film de SF honnête en somme et d'une lutte des classes futuristes.
Si au début, les bases du film se mette en place et se montre intéressantes, la suite par en brouillon insipide et vulgaire. Les incohérences sont pagailles et le fond disparait pour laisser la place aux explosions, gros méchant qui meure en trois actes, et homme providentiel.
Une fois de plus j'ai envie de dire, les bonnes idées sont sacrifiées sur l'hôtel d'un scénario commun, d'un héros pure qui va tenter de délivrer les hommes de leur misères par son sacrifice.
C'est manichéen au possible avec des blancs riches sur leur station spatiale qui passent leur vie à des cocktails en surveillant leur ratio de rentabilité des usines terrestres qui exploitent les pauvres latinos aux enfants malades.
Même les passeurs qui profitent de la misère ont l'air sympa.
Le film est à peine sauvé par le design générale des robots et des armes originales.
Mais une fois fini, la vérité nous sautent au yeux, c'est la vie de jésus/joseph qui à été filmé.
Enfant orphelin élevé par les Soeurs. Amour désintéressé et pure pour l'amie d'enfance qui aura un enfant d'un père qu'on ne verra ni ne connaitra jamais (malade de surcroît), adoption de coeur de cette enfant.
Il reçoit une information qui peut changer le monde et qu'il utilisera pour sauver l'humanité avec son sacrifice.
Et ce qui aide pas l'histoire, c'est qu'un mec qui se fait casser un bras au début du film puis irradier fortement 3 heures plus tard. Subi une opération chirurgicale lourde (pose d'un exosquelette), coup de couteau dans le ventre ( bien 15 cm), tout ça en moins de 5 jours, pour continuer à courir comme un lapin dans des scènes d'actions musclées.... il arrive un moment on décroche.