Si je devais définir mon ressenti lors de mon premier visionnage, j’aurais bien du mal, mais ce serait sans doute l’amertume que cette vingtaine de minutes ne dure pas plus longtemps.
Jeune femme d’origine hongroise et totalement extérieure au monde du cinéma, Émilie raconte poétiquement la vie de chaque objet de son sac.
Alors oui, le scénario est très simple, mais court métrage n’exige pas nécessairement une histoire « tarantinesque ».
En effet je pense que le discours tenu par Mademoiselle Muller touche sensiblement et transporte le spectateur dans un univers candide et enfantin, univers qui semble empreint de légèreté.
Bref entre tendresse, poésie et imagination.
Ce court métrage est à mon sens le meilleur de notre regretté Yvon Marciano.