À chaque fois que je me mets à écrire une critique, c’est que l’œuvre m’a énormément touché et je l’écris souvent à chaud, je trouve ça plus authentique...
« Emilie Muller », court-métrage d’un certain Yvon Marciano, réalisateur français né en Algérie - que je ne connaissais pas encore – ne déroge pas à cette règle.
La rencontre avec ce réalisateur et l’actrice Véronika Varga fut un terrible coup de foudre. Le synopsis tient en une ligne : « un « bout d’essai » d’une jeune comédienne, Emilie Muller ». À la première lecture, cela semble « pauvre » pour un court-métrage d’un peu plus d’une vingtaine de minutes et pourtant, préparez-vous à vivre un moment inoubliable, qui peut rester graver en vous…(le « peut » s’adresse aux personnes insensibles et Dieu sait qu’il y en a un petit paquet).
Tourné dans les années 90 ‘, ne vous attendez pas à voir un cinéma d’exception sous la forme. Mais concernant le fond, c’est un tout autre univers. Comment exprimer ce que j’ai ressenti avec des mots ? Comment exprimer ce que j’ai ressenti quand cette jeune Emilie Muller nous prend avec aisance par les mots, par son jeu d’actrice, par sa voix angélique sa gestuelle, ses mimiques, son rire ? Oui, au départ, ce n’est pas facile d’être attaché à son accent hongrois mais le temps fait son devoir. Filmé au niveau du buste d’Emilie pendant la grande majeure partie du film, on assiste à ce « bout d’essai » comme si nous étions le metteur en scène (interprété par Yvon Marciano) et sa mobilité devant cette caméra est tout bonnement attachante.
C’est beau, tout est beau dans le film (rassurez-vous, je choisis vraiment ce mot pour de bonnes raisons) : l’actrice est belle, le jeu est beau, la fin est belle, l’histoire est belle tout simplement.
Emilie Muller, tu me redonnes confiance en la Femme. Oui, la Femme, avec un grand « F », ces femmes qu’on a envie de rencontrer, avec qui on a envie de partager un petit moment, d’échanger, de discuter de chaque objet qui entoure notre petite vie…Les parallèles que tu évoques aux différents objets de ton sac sont magnifiques et font réfléchir…
Emilie Muller, je ne sais guère ce que tu es devenue dans ce petit monde du cinéma peut-être nous croiserons-nous dans une autre œuvre. Comme ma venue vers toi est un pur hasard, je laisserai ce même hasard pour te découvrir autre part…
Si tu existes, je me laisserai aussi manipuler…
Vous l’aurez compris, ce court-métrage est un petit bijou.
N’hésitez pas, foncez voir ce court-métrage. Vous ne le regretterez pas, parole de Lindy :D. Si ce n’est pas le cas, je vous offre des crèmes au chocolat vegan fait-maison à emporter ! (adresse donnée par mp)
J’attends des gens pour le revoir…Cela me permettra de voir quelques autres détails.
Bises :-)