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Emily Brontë est la célèbre auteure de Les hauts de Hurlevent. Ce film fabrique son cheminement initiatique, les événements qui auraient influencé l’écriture de son unique roman. Emily comporte l’excentricité fort hardie de narrer l’écrivain avec une ritournelle amoureuse fictive. Le métrage se concentre sur l’affranchissement d’une femme à une ère hautement arriérée concernant leur rôle. Emma McKay est juste sensationnelle jusqu’à provoquer un accent qui trahit ses origines dont elle est pourtant dépourvue dans Eiffel. La scène du masque est purement étonnante car elle flirte avec le fantastique dans un récit avec une certaine authenticité même si inventée. Moi qui suis rétif à toute bergerade mettant en avant l’amour, celle-ci m’a plu car elle ne raconte pas que ça, par exemple, il évoque la liberté de penser à une époque très nettement religieuse et un vicaire tiraillé entre sa foi et l’amour. Les amis de l’exactitude historique fustigeront le film, les autres s’en délecteront.
8
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le 19 avr. 2023
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