La vengeance est un plat qui se mange froid...
Pas de doute, on est bel et bien dans un film de Joe D'Amato. "Emmanuelle et Françoise" commence comme une bluette seventisèe et se finit de façon diabolique...
C'est en quelque sorte la combinaison du "Buried Alive" de Frank Darabont et de n'importe quel produit èrotique qui propose une sexualitè perverse et sordide! Mais "Emmanuelle et Françoise" est d'un calibre moindre car il importe surtout au rèalisateur italien de cette sèrie Z d'accumuler l'èrotisme et le gore où orgie, scène de repas trash et massacre à coup de hachoir sont au menu! Pour en arriver à une telle histoire, cela mèrite quelques explications! Françoise ne s'est pas rendue compte qu'elle aimait un homme sans scrupules qui ne lui a rien èpargnè en l'humiliant et en la bafouant, tout en sachant à quel point elle ètait vulnèrable! Elle n'avait ni la force de lui rèsister ni celle de vivre sans cet être! C'est par sa faute qu'elle s'est suicidèe! La soeur de Françoise, Emmanuelle, l'unique personne qui l'aimait et s'occupait d'elle, prèpare donc sa vengeance! Le monde est plein de malheureuses "Françoise" et la meilleure façon d'empêcher cet homme de nuire serait de le tuer de la pire des manières...
il serait dommage de dèvoiler le twist final dans une rèalisation qui obèit ègalement aux conventions du thriller, privilègiant l'audace et la bestialitè! Malheureusement toutes les scènes n'emportent pas l'adhèsion, en particulier les scènes de cul (trop nombreuses) et les faux rêves imbriquès un peu n'importe comment! C'est regrettable car le film de D'Amato aurait pu donner lieu à une fascination trouble, à une attirance obscure via le personnage à double facette de Rosemarie Lindt...