Hearts and darkness
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C'est étonnant de voir que plusieurs cinéastes hollywoodiens installées sortent tous la même année leur film sur le cinéma. Après Spielberg et Chazelle, c'est donc au tour de Sam Mendes qui a la bonne idée de traiter le sujet par la petite porte, en proposant le modeste mais émouvant portrait d'une femme ouvreuse dans un grand et beau cinéma anglais du tout début des années 80 (la ville n'est pas nommée mais il s'agit d'une station balnéaire du sud du pays). Une femme seule, la quarantaine, à la dérive et en proie à la dépression. Le cinéma et la salle de cinéma en particulier, si elle en est le décorum, n'est pas le seul sujet du film qui traite aussi et surtout de la montée du racisme via les formations de groupes de skinheads, de la solitude et de la dépression donc, mais aussi de la musique (des Specials à Siouxsie). Le film n'évite pas les clichés, ni l'académisme, mais j'aime la manière dont il passe dessus, et cherche avant tout la simplicité avec laquelle il se présente au spectateur. Ce qui est une bonne chose après la démonstration technique étouffante du précédent film du réalisateur (1917) ou la virtuosité excessive de ses James Bond. Plutôt une bonne, et modeste, surprise donc.
Créée
le 14 févr. 2023
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