Hearts and darkness
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Il faut reconnaître à Sam Mendes un sens certain de la mise en scène, avec un soin tout particulier à composer des beaux plans symétriques, des travellings à ne plus en finir. Bref, un cinéaste virtuose comme on a pu voir avec 1917, film aux allures de performance technique pour raconter la vie dans les tranchées durant la première guerre mondiale.
Ici, on se retrouve début des années 80 en Angleterre, dans une petite station balnéaire et plus précisément dans un cinéma arts déco magnifique, où travaillent les principaux personnages du film.
Tout de suite, on est bercé par une douce nostalgie, une belle et agréable mélancolie qui infuse tranquillement pour donner un charme pas si désagréable que ça à ce mélodrame soutenu par les arpèges de piano de Trent Reznor et Atticus Ross.
Un mélo où il est question d’une romance presque improbable entre un jeune noir (Micheal Ward) et une femme d’âge mûr (Olivia Colman), mais aussi de racisme, de solitude, de dépression, de mal de vivre.
Si le cinéaste ne choisit jamais vraiment quel sera le thème majeur de son film, l’ensemble révèle malgré tout une certaine élégance, avec en arrière-plan "les années Thatcher" et aussi un hommage aux employés de cinémas.
Certes, on a sans doute connu plus convaincant et plus touchant comme hommage au 7e art, mais ici, il sert avant tout d’échappatoire pour oublier une vie morne.
Malgré ses qualités, le film ne séduit pas outre mesure, à cause d’un scénario qui manque de force et de conviction. Dommage.
https://www.hop-blog.fr/empire-of-light-de-sam-mendes-beau-mais-un-peu-mou/
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Créée
le 12 mars 2023
Critique lue 7 fois
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