On s’agace un peu au début, car c’est lent et sans grand intérêt, même s’il y a quelque chose sur le plan visuel, avec ces mouvements répétitifs. Le film ne prend son envol que vers la fin, lorsque l’on commence à comprendre, mais il ne faut pas avoir sombré d’ennui avant. Dommage que le réalisateur ait trop pris son temps, car le propos est intéressant, sur les machines, et sur leur rôle dans notre monde. On comprend mieux, sur une musique de Beethoven, le côté absurde d’un monde complètement automatisé. Dans sa courte présentation pour le festival du court en plein air de Grenoble, l’auteur nous apprend qu’il s’agissait au départ d’un exercice de style. On comprend mieux le laborieux début du film.