Ce dont je veux me souvenir :
- Cette manière étrange de tout filmer au stab one, qui me rappelle les suivis et panos au steadicam de tom cruise dans Eyes Wide Shut. Formalisme qui rapidement m'encombre et pèse sur le film à mes yeux
- le long deuxième segment où deux anciens amoureux, isolés dans un hôtel perdu au milieu de nulle part, se reconquiert lentement. Comme la mise en scène prend son temps, comme elle joue de cette tension lente.
Une scène de danse au milieu, où la sensualité, littéralement, déborde.
- des travellings en plongée sur des véhicules arpentant des routes. Quelque chose de Stanley Kubrick encore (?!). Proposition formelle un peu théorique il me semble.
J'ai envie de re-re-revoir les jours d'avant, dont la singularité ne faisait pas écran à l'émotion, comme malheureusement elle fait ici (parfois).