Quand l'auteur médiocre laisse des actions non marquées, non explicitées, il croit voir une critique de l'une ou l'autre chose de société, un avis pertinent sur la psychologie humaine, alors qu'en fait il n'y a rien, parce que les pseudos réflexions sous jacentes ne vont vers nulle part qu'elles mêmes.
Aucune idée du message qu'à voulu transmettre ce réalisateur, il ne le sait pas lui-même : il a laissé la légèreté en lui agir comme une brume, et dedans il peut imaginer tout ce qu'il veut. Je reproche souvent aux gens auxquels la masse attribue tout le temps à tort le terme "élitiste", de n'être en fait que des gens qui aiment aimer d'autres choses moins mis sur le devant de la scène, vouloir juste changer de stimulations nerveuses, ne pas être capable non plus de savoir si telle chose est bien ou pas : "ca montre du quotidien, donc c'est forcément mieux".
Dans ce film, tous les personnages se limitent à une problématique, ils ne sont pas plus que ca mais certains trouveront quand même le moyen d'apprécier parce que ca a l'air de montrer la société algérienne, voir même d'en faire une critique alors qu'au fond il n'y a aucune fondation de rien si ce n'est quelques situations sortant du commun dans un cadrage ultra réaliste.
La vie c'est chiant, c'est pour ca que le cinéma s'arrange pour construire des propos pertinents malgré la lenteur ou la vacuité de celle-ci, montrer le vide n'a jamais été gage de réussite, à part pour aliéner les pseudos intellectuels attirer seulement par l'originalité que par la qualité intrinsèque des choses.