Au nom du père
À nouvelle décennie, nouvelle ère et nouveau départ pour Pixar Animation Studios. Désormais séparés de leur père fondateur, les magiciens de la 3D voguent vers des horizons inconnus avec un tout...
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le 7 mars 2020
60 j'aime
7
Pixar a toujours été un des pionniers dans le cinéma d'animation, et après leur dernière création original qui devint l'un de mes films préférés, j'avais extrêmement hâte de voir une nouvelle création original qui, je l'espérais, allait être du même niveau voire plus si on rêvait. Cependant, après avoir vu le film et voyant qui se trouvait à la barre, cela ne partait pas bien, et j'aurais compris que l'on n'accepte pas de voir le film car réalisé par le réalisateurs des seuls tâches visibles sur le tableau du studio, à savoir Cars et Monstre Académie. Est ce que le film était bien ? Oui, j'y ai pris un pied monumentale.
Comme les films du studio, le film est beau. Les graphismes sont au top, les paysages sont magnifiques, on a de réels idées de constructions de plan et de cadrage avec parfois un jeu de cadre dans le cadre... La principale beauté du film niveau réalisation ce sont ses idées, ce film en a des tonnes. Que ce soit dans certaines idées de mises en scènes pour par exemple designer une créature que doit affronter le héros, ou encore souligner le caractère émotionnel d'une scène, le film ne loupe aucun moment pour montrer à quel point il est créatif. Un autre point que l'on ne souligne pas tant dans les films Pixar (à part dans les films qui font de ça leurs thèmes), ce sont les musiques qui sont particulièrement réussites. Je retiendrais surtout le début du films qui a d'excellentes musiques, et qui t'emportent dans une ambiance que tu ne lâcheras pas durant tout le film. Les seuls soucis que j'aurais à relever résident dans de petits détails qui font toute la différence comme l'animation qui ne suit pas toujours ce qui se passe à l'écran comme quand Ian va pour écrire et/ou cocher les choses qu'il fait mais que le bout du stylo ne suit pas l'écriture qui s'applique sur le papier. Cela souligne pour moi le principale problème du film: Ils ne croyaient pas en leurs films, ils ne croyaient pas au succès de leur idées et du projet globale, et ils ne se sont pas lâché, preuve en est, des détails comme un stylo qui ne suit pas l'écriture d'un personnage (chose qu'ils maitrisent parfaitement vu que dans leurs dernières création originale ils arrivaient à coordonner les doigts d'un guitaristes aux notes qu'ils produisaient) prouvent qu'ils n'avaient pas la conviction pour faire plus. Cela peut peu être se pardonner sur la réalisation, mais pas dans l'écriture.
Si l'histoire en elle même est intéressante même si elle peut paraitre vu ailleurs, on peut regretter des maladresse d'écriture qui aurait pu être éviter. Le film a tendance à s'enfoncer dans sa volonté d'inclure des scènes type caractéristique du cinéma de Pixar, et d'oublier de faire les choses bien à vouloir cout que cout les inclure alors que parfois, c'est pas vraiment utile. Même si parfois le film a de bonnes idées pour renouveler ses gimmicks, globalement le film galère à intégrer certaines scènes
Pour parler des scènes bien introduite on peut mentionner la scène où Barley va pour sacrifier son vanne pour arrêter les flics, qui suit une scène de cul de sac typique Disney Pixar où le héros doit apprendre à utiliser son pouvoir le plus difficile à maitriser (un peu comme le leviosa de Ron Weasley), mais qui ici sert à introduire une autre scène typique de chez Disney Pixar (à savoir le sacrifice d'un être chère) qui vient comme une originalité car le venant pas dans ce genre de moment d'habitude. Le tout avec un peu d'humour et d'épique avec le pneu arrière qui crève et qui fait rouler le vanne comme un cheval au galop... Tout comme le trajet épique de Barley qui est justifié par l'intuition et qui finit par s'avérer juste alors que Ian voulait prendre l'autoroute, très malin et très bien réussit.
Mais toutes les scènes ne sont pas comme ça avec notamment la scène de dispute entre les deux frère qui peut faire un poil forcé, ou encore la querelle avec les fée motard sur l'air de repos qui est très maladroite
Et autre problème, cette fois plus problématique, c'est la présence en surnombre et à fréquence plus forte de deus ex machina afin de faire avancer l'action. De petits deus ex machina sans grand impact, sert, mais des deus ex machina quand même.
La scène de l'autoroute c'est le festival. Entre le père coupé en deux qui va pour déranger Ian pendant qu'il conduit, le sortilège jeté à Barley qui fait des sienne et qui va pour déranger Ian dans sa conduite et faire en sorte que la conduite de Ian de passe mal...
le film accumule les scènes qui aurait pu se passer bien mais qui, pour un rien, va faire que ça va faire retomber le film dans un schéma pré-établi par Pixar, ce qui est dommage car le film cherche à être innovant, cherche la prise de risque avec notamment plein d'idée sur la communication entre Ian et son père quand celui ci n'est pas dans le meilleur de sa forme (il ne prend pas son pied). Le film reste bon, le film reste très bon et très agréable, mais on reste un peu sur notre faim car il y avait la possibilité de réellement se lâché mais qu'ils ne l'ont pas fait. Sûrement pour ne pas faire de l'ombre à Soul, le prochain film qui sort cet été, et je trouve ça méga triste.
17/20
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Créée
le 1 mars 2020
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