Tant que les corps s'expriment, la vitalité chorégraphique du film tire le meilleur parti du style Klapisch. Lorsque les personnages remplissent cet office, la vacuité du scénario n'en devient que plus évidente.
Entre les deux, le film déroule sa petite musique sentimentaliste qui ne sait pas trop quoi faire de sa sociologie de comptoir et n'hésite jamais a surligner tous ses enjeux dramatique pour être certain que le spectateur sera bien ému aux larmes par le parcours rédempteur de sa gracile héroïne. Mention assez encourageante à Marion Barbeau dont le physique de danseuse étoile sert plutôt à son avantage le personnage qu'elle incarne, ainsi qu'à la troupe dont l'énergie communicative est le principal intérêt. Se laisse regarder sans déplaisir, mais assez oubliable une fois sorti de la salle