La jolie Agnès se sauve à Paris après que la publication de sa satire de la province "En effeuillant la marguerite" a provoqué l'ire du papa (pour l'anecdote: un général trois étoiles grotesque et très mal composé par Jacques Dumesnil).
Qu'attendre de ce petit vaudeville à la gloire de Brigitte Bardot pondu par Marc Allégret et Roger Vadim? Pas grand'chose. Leur comédie est puérile, à l'image de la bluette et des enfantillages entre Bardot et le déjà trentenaire Daniel Gélin.
Un vaudeville de ce niveau, où les personnages se retrouvent toujours inopportunément au même endroit, suivant le hasard et les conventions du genre, peut passer avec des comédiens rompus à l'exercice, mais ça ne passe pas avec des jeunes premiers. C'est la principale faiblesse du film.
Le bonne idée comique du film, c'est la confusion d'Agnès, sitôt arrivée à Paris, qui lui fait prendre le musée de Balzac pour le logement de son frère, joué par Darry Cowl. La très mauvaise idée, ce sont ces concours stupides de strip-tease amateur auxquels prend part la jeune provinciale (du calme, on ne verra rien de Brigitte dénudée!)
Les prestation de Bardot, en sainte-nitouche, de Daniel Gélin, en journaliste volage qui veut épouser Agnès au bout de deux jours, ou de Robert Hirsch en comparse et faire-valoir du précédent, n'ont rien d'amusant.