À l’apogée de sa carrière, le chef d’orchestre Thibaut Desremaux (Benjamin Lavergne, tout en subtilité) est frappé par la maladie et cherche désespérément un donneur de moelle. Il apprend à cette occasion qu’il a été adopté et séparé de son jeune frère. Il retrouve ce dernier, Jimmy (Pierre Lottin, exceptionnel de rage sociale contenue) ouvrier dans le nord de la France, et joueur de trombone dans une fanfare. Tout sépare les deux frères, à part un don inné pour la musique.
Grâce à un scénario réaliste et à ses deux interprètes principaux (deux des meilleurs comédiens de leur génération) cette fable sur le déterminisme social évite le misérabilisme façon Ken Loach et le happyendisme hollywoodien béat.
Un film touchant.