L'art de la Métaphore Enigmatique

Et voilà les mecs, après (ou avant) un polar habile et plaisant (bien qu'imparfait sur bon nombre de points), Denis Villeneuve se prend pour un très grand metteur en scène !

Le gars se pense capable de réaliser un film, que dis-je une métaphore visuelle à la manière d'un David Lynch, fascinant son public par la beauté de ses images et les promenant au milieu d'un mélo complètement mind-fucké duquel il ressortiront en criant : "Ce Villneuve quel talent !".

Mais en vérité il n'est est rien, les sabots sont aussi gros que le calibre de ses ficelles ! Wahooo l'image de l'araignée, une veuve noire je présume : pour imager la femme castratrice ! Wahoo le gars il est trop fort, un vrai poète du 7ème art (sic).

Et la photographie ? T'en veux du filtre vert vomi ? Là tu vas en bouffer jusqu'à épuisement de cette photographie dégeulasse. Et mec, t'es pas au courant ? Un autre grand Artiste l'a fait avant toi, dans un film bien moins métaphorique : Michael BAY en 1995 ... Bad Boys, ça te parles mec ?! (re sic) Je ne parlerai même pas de la bande originale ...

Bref, avant de se prendre pour Lynch, il faudrait déjà avoir une histoire à raconter. Car n'importe quel être humain qui découvrirait avoir un double, ou un sosie, ou un jumeaux (bref un autre mec avec la même gueule) serait amusé, intrigué, interloqué, mais en aucun cas paniqué à la limite d'y laisser sa santé mentale comme notre protagoniste.

Verdict : film de fio*** ! :D
Le point positif : ça dure même pas une heure et demi.

Critique de Prisoners : http://www.senscritique.com/film/Prisoners/critique/26646593