Un petit huit clos en blouse blanche à la sauce coréenne, ça donne deux estropiés qui passent leur temps à se dégommer la tronche, chacun leur tour. C’est rigolo pendant 5 minutes, au bout de 20, ça commence à lasser, après 1 heure de crêpage de chignon, ça devient carrément chiant. Alors oui, la raison pour laquelle les deux trublions alités ne peuvent pas se sentir est originale, mais ça ne suffit pas à combler le temps d’antenne.
Et ce n’est pas la petite violence coréenne de circonstance, à base d’arme blanche et de mâchouillages de chair fraîche sanguinolente, qui change la donne. J’irai même jusqu’à dire que c’est tout l’inverse, quand t’en es réduit à jouer la carte de la petite scène horrifique au sein d’un thriller hospitalier c’est que tu ne sais plus trop comment t’en sortir.
Quant au twist final qui est censé tout remettre en perspective, il ne fait que s'ajouter au lot des petites révélations qui ont essayé de pimenter la séance sans vraiment y parvenir. Même schéma : la première fois, l’intérêt est bien là, mais il retombe vite ensuite, malheureusement.
Dommage, le potentiel est présent mais il n’est tout simplement pas exploité sur la distance. La bonne nouvelle, c’est que Desire to kill ne dure qu’une petite heure et demie, de quoi tenter l’aventure si le cœur vous en dit. Rien n’est foncièrement manqué, ce sera certainement quitte ou double selon ses attentes personnelles.
De mon côté, les serial Shiba et les gnons en mode automatique, ça me fatigue assez vite ^-^