Pourquoi cette citation comme titre ? C'est exactement ce que j'ai ressenti à la fin de ce film, comme ce que j'ai pu ressentir devant Seul contre tous d'ailleurs !

Quand on voit l'affiche ainsi que le pitch ou même le lieu où se déroule le film, on s'attend à un énième trip psychédélique à la Las Vegas Parano d'un réalisateur qui a craqué son slip pour se la jouer 2001, l'Odyssée de l'espace...

Que nenni !

Un détail, une synecdoque, ouvre le film après un simple panneau lumineux "Enter" et un surcadrage, nous entrons dans le film avec le Livre des Morts Tibétain.

La vie de notre héros, Oscar, est faite de consommation de drogues hallucinogènes, son âme s'en est imprégnée à tel point que dès que celle-ci quitte son corps, les lumières de Tokyo ne cessent de lui procurer les hallucinations qu'il a connu.

Et là où le film trouve toute sa substance, c'est que le voyage de l'âme après la mort n'est pas tout plein de couleurs toutes mignonnes en attendant la réincarnation...

Le petit monde que l'on a forgé avec nos proches se détruit, une thématique qui convient parfaitement à son réalisateur qui voit dans la création une destruction obligatoire.
Un film qui brille de réalisme, à condition d'apprécier le point de vue de son réalisateur.

À l'image d'un Irréversible dont on a recréé récemment une version montée à l'endroit, les films de Noé forment un cercle vicieux, ici celui de la vie et de sa destruction.
Le regard pessimiste de Noé voit l'Homme mauvais, cherchant à détruire autrui, et qui pourtant ne peut résister à son désir sexuel et redonner la vie.
La nature humaine, aussi mauvaise soit-elle, se renouvelle encore et encore et pour toujours.

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le 2 juil. 2020

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thrashiffanneau

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