Après avoir revu une de ses ex, Jabari tombe sous le charme de sa voisine Meadow...
Une des rares fois où je vais parler à la première personne et tenter de faire aussi simple que le pitch de ce "Entergalactic", film animé made in Netflix créé et pensé pour faire vivre en images le nouvel album éponyme de Kid Cudi.
Alors je suis autant au fait de la discographique de cet artiste que celle de Nicole Croisille (je le connaissais quand même de nom et pour l'avoir vu dans "X") mais je suis complètement tombé sous le charme de ce long-métrage.
Sur le fond, c'est une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus basique, sur un coup de foudre entre deux jeunes artistes new-yorkais (auquel vient s'ajouter un élément perturbateur), remplie de bonnes vibrations, d'humour et de ce petit quelque chose qui sait toucher au plus près de la naissance irrésistible des sentiments amoureux.
C'est déjà en soi beaucoup mais c'est ici transcendé par l'animation, sublime, comme une héritière mature d'un "Spider-Man: New Generation" (dans le sens plus posée dans le réel) et, en plus, accompagnée de fulgurances où les rêveries et émotions de ces personnages s'incarnent à l'écran pour nous mettre les mêmes étoiles dans les yeux que ces derniers ont en se regardant ou en pensant l'un à l'autre.
"Entergalactic" se permet aussi quelques digressions dans d'autres formats animés, parfait moyen pour traduire à l'image le côté cosmopolite de sa génération de jeunes new-yorkais, et représente même plus généralement un hymne amoureux à la ville de New York tant son cadre urbain et éclectique est vu comme le plus parfait réceptacle d'une romance moderne (où la musique de Kid Cudi est évidemment partie prenante).
Un joli coup de cœur, complètement inattendu, tenté par hasard et dont une partie de moi est encore subjuguée par son univers coloré en écrivant ses mots.